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Quelles études faut-il faire pour devenir (très) riche ?

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Les études ne semblent pas indispensables pour faire fortune. Parmi les 60 premiers multimillionnaires non-héritiers en France, 12 n’ont pas de diplôme du supérieur, et certains n’ont même pas le bac, à l’image de François Pinault, n°7 du classement de Challenges (et premier chez les self-made men). Le propriétaire du groupe de luxe Kering  a en effet quitté l’école à 16 ans.

“What makes a billionaire ?” (Qu’est-ce qui fait un milliardaire ?) C’est le titre d’une récente étude menée par l’entreprise spécialisée dans le recrutement Aaron Wallis. En se penchant  sur les parcours des 100 personnes les plus riches du monde (selon le classement Forbes),  ils observent que 30% de ces milliardaires ont hérité de leur fortune, et qu’il vaut mieux suivre des études d’ingénieur pour devenir riche.

Les Echos a voulu savoir si c’était la même chose dans notre pays. Pour cela, nous nous sommes basés sur le classement Challenges des fortunes de France, en inspectant  les parcours des 150 premiers.

Première étape : distinguer ceux qui ont hérité de l’entreprise et/ou de la fortune familiale et ceux qui ont bâti leur empire à partir de rien. Sur les 150 premiers, on retrouve 60 self-made men (car oui, ce ne sont que des hommes). Il y a donc 60% d’héritiers parmi les plus riches de France, une proportion deux fois supérieure à celle du classement mondial.

Les études d’ingénieurs ne sont (de justesse) pas les plus représentées parmi les parcours de ces multimillionnaires self-made men. En effet, 14 d’entre eux sont diplômés d’une école de commerce contre 13 d’une école d’ingénieurs. Côté ingénieurs, l’X se distingue, avec quatre Polytechniciens dans le classement et une dizaine d’autres écoles représentées.

Côté business, c’est moins flagrant. HEC est en tête avec trois anciens élèves mais elle est suivie de très près par l’ESSEC, l’ESCP, l’ISG et l’EBS qui comptent toutes deux anciens élèves dans le classement. Pour l’European Business School, il s’agit des deux cofondateurs de Ventes-privées, Jacques-Antoine Granjon et Julien Sorbac, qui se sont rencontrés à l’école.

Les études ne semblent toutefois pas indispensables pour faire fortune. Parmi les 60 multimillionnaires non-héritiers, 12 n’ont pas de diplôme du supérieur, et certains n’ont même pas le bac, à l’image de François Pinault, n°7 du classement de Challenges (et premier chez les self-made men). Le propriétaire du groupe de luxe Kering  a en effet quitté l’école à 16 ans.

On retrouve également huit diplômés de l’université : en médecine, économie et droit. On peut aussi noter la présence de deux énarques, dont Jean-Charles Naouri, le PDG et actionnaire majoritaire du groupe Casino qui est aussi diplômé de l’ENS, d’Harvard et d’un doctorat de mathématiques !

Enfin, on retrouve des parcours plus inattendus : expert-comptable, architecte ou Ecole Hôtelière de Lausanne. La preuve que tous les chemins peuvent mener à la fortune …

Sources : Aaron Wallis – Les Echos – Forbes – Challenges

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